Pierre Bérat

Engagé pour une droite ouverte, européenne, qui ne se désintéresse pas des Métropoles. Elu régional et municipal de Lyon jusqu'en 2020/2021.

Mois : juin 2009

Les faits sont têtus

Ceux qui comme moi aiment les sommets comprendront l’image. En montagne, la brume peut être si dense qu’elle masque tout, ou avec seulement quelques trouées ici ou là qui disparaissent rapidement. On perd facilement ses repères ; puis en quelques minutes, tout peut se dégager, le panorama s’impose alors dans toute sa netteté. Ce panorama peut alors être rayonnant, ou bien il s’avère gris et chargé, menaçant.

 

C’est un peu ce qui arrive avec la Résidence pour personnes âgées Constant. Le projet de démantèlement, pour y construire un EHPAD, apparaît maintenant clairement tel qu’il est : une aberration dont on se demande quelles ont bien pu être les motivations.

 

Il y a encore quelques semaines, lorsque les acteurs associatifs ont dénoncé ce projet, la réponse était que c’était un combat d’arrière-garde. Quand j’ai évoqué ce projet en Conseil d’arrondissement, on a parlé d’attaque contre la municipalité. S’interroger sur le bien-fondé de ce projet, c’était créer des problèmes. Quand nous sommes allés, avec Dominique Perben député de la circonscription, rencontrer les résidents de la RPA inquiets par ce déménagement forcé, on a dit que nous jouions avec les peurs…

 

Oui mais voilà, des témoignages que nous avons pu recueillir montrent qu’il y a une vraie incompréhension et une vraie détresse chez les résidents de la RPA. Les échanges avec de nombreux Montchatois sur le marché, nous confortent dans l’idée que cet établissement est profondément ancré dans ce quartier, parce qu’ils sont nombreux à y avoir (eu) de la famille. Les réactions à la tribune parue dans le dernier journal Vision 3e (voir la tribune après le billet) montrent que vous êtes nombreux à partager ces idées claires sur le sujet. La dernière réunion du Conseil de quartier de Montchat a mis en pleine lumière la légèreté de la municipalité sur ce dossier (voir « La maison de retraite enflamme le conseil de quartier », Progrès du 24 juin), mené sans aucune concertation. Pas inintéressant dans ce contexte de rappeler les propos prononcés en Commission générale de la Ville de Lyon « Vivre ensemble à tous les âges » le 27 avril dernier, qui parlaient d’évaluation en continu de la politique gérontologique de la Ville de Lyon avec les Conseils de quartier.

 

Je parlais plus haut d’aberration à propos de la fermeture de la RPA Constant. On en prend la mesure quand on lit le compte-rendu d’installation du nouveau Conseil des sages du 3e arrondissement (Progrès du 23 juin). Je cite les propos du Maire du 3e  qui sont rapportés dans le Progrès : « Le constat est préoccupant : beaucoup de personnes âgées sont isolées. En découle un problème de communication et de coordination entre les instances et les seniors retranchés » ! Alors pourquoi fermer des lieux de vie conviviaux et sûrs pour les personnes âgées ?

 

Tant qu’il en est encore temps, je dis à ceux qui mènent ce dossier de revenir en arrière. Sachez reconnaître votre erreur et repartons sur de nouvelles bases. Nous l’avons déjà dit, d’autres terrains sont disponibles pour accueillir un futur EHPAD. Aux sites déjà mentionnés (voir posts précédents), j’ajoute le site « Merck » de l’avenue Lacassagne dont la SACVL doit assurer la reconversion.

 

Pour ma part, je continuerai à poser les questions qui gênent. Le prochain conseil est mardi.

 

Pierre Bérat

 

Tribune parue dans Vision 3e de juin 2009

 

Quelques idées claires sur le devenir de la résidence Constant

 

Oui, il est utile de construire de nouveaux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) du fait du vieillissement de la population. Mais cela ne doit pas se traduire par la fermeture de la résidence pour personnes âgées Constant. D’une part parce qu’il y a besoin, aux côtés des EHPAD, de résidences pour personnes âgées autonomes, assurant sécurité et convivialité. D’autre part, parce que la résidence Constant est exemplaire. Parfaitement intégrée au quartier-village de Montchat, elle offre qualité de vie et lien social : les associations y sont présentes et son foyer-restaurant est très apprécié. En lançant le projet de son démantèlement, le Maire du 3e n’a pas mesuré ces qualités. Pour notre part, nous plaidons pour qu’un autre terrain soit trouvé pour l’EHPAD (RVI, Trarieux…) et pour que la Ville de Lyon offre de nouvelles perspectives à la Résidence Constant.

 

Pierre Bérat pour Ensemble pour Lyon”

Tout va bien, ne changeons rien…

Voici un billet particulièrement destiné à ceux qui pensent qu’il ne faut rien changer dans l’organisation de nos collectivités territoriales, ou que la création de nouveaux comités “Théodule” suffirait à rationaliser ce qui a besoin de l’être.

 

Cette semaine vient de se produire un nouvel exemple de dysfonctionnement lié à la complexité de l’organisation administrative locale. Il a en effet été confirmé que l’aménagement du Parc Sergent Blandan dans le 7e rencontrait un problème juridique, le Grand Lyon se voyant contester la compétence d’aménagement d’un parc urbain. On connaissait déjà le “syndrome” du papier gras, c’est-à-dire l’épineux problème pour savoir qui doit ramasser ce papier selon qu’il est tombé sur une parcelle de terrain communal, communautaire, privative… Voilà maintenant la valse des espaces verts, conséquence d’une incertitude pour savoir qui de la Ville ou du Grand Lyon doit les prendre en charge.

 

Pas étonnant que ce problème se pose. On voit bien que certains espaces verts relèvent plutôt de la proximité, et que d’autres présentent d’évidence un intérêt communautaire. Il n’y a qu’à se promener au Parc de la Tête d’or le dimanche pour se douter qu’il présente une dimension d’agglomération. Il relève pourtant de la Ville de Lyon… alors que des espaces publics arborés, beaucoup plus confidentiels, relèvent du Grand Lyon.

 

Cet « accident juridique » ne devrait pas retarder la réalisation du Parc Blandan. Tant mieux ! Mais on s’imagine aisément les coûts cachés qui vont résulter de ce feuilleton juridique et les multiples réunions qui seront nécessaires pour cette « énième » réorganisation des services. On voit bien avec de tels exemples qu’il faut simplifier l’organisation administrative au niveau de l’agglomération, en associant la proximité et le global.

 

Avant de se demander si le Parc Blandan est un parc de niveau municipal ou communautaire, il faudrait aussi s’assurer qu’il aura bien un rayonnement municipal. On peut aujourd’hui se poser la question quand on examine ses conditions d’accessibilité. Faute d’aménagement complet de Garibaldi dans les prochaines années, il faudra encore attendre longtemps pour accéder au Parc depuis le 3e par la future voie verte. Quant à la passerelle au-dessus du couloir ferroviaire, qui devait – à minima -, assurer un bon accès au Parc depuis le 8e, voire le 3e Est, le projet ne semble plus vraiment d’actualité. Rappelons-nous que cette passerelle était présentée, lors de la campagne des élections municipales, comme le moyen d’assurer une bonne connexion depuis ces arrondissements, un argument « clé » avancé par la liste PS pour ne pas créer un nouvel espace vert majeur dans le 3e Est.

 

Pas loin de ce secteur, se trouve l’espace censé accueillir le futur skate-parc de proximité du 3e. Sa réalisation était fermement promise par la Mairie du 3e pour ce printemps au plus tard. Pour l’instant, la seule réalisation, ce sont des barrières qui ferment l’espace public. Je doute que le chantier démarre d’ici ce soir minuit ! Dommage, cela aurait été utile de disposer de cet équipement cet été.

 

Pierre Bérat

Dans le doute, abstiens toi

Une nouvelle modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU) est en cours d’examen par la Ville de Lyon. Lors du Conseil d’arrondissement du 2 juin, en tant qu’élus du groupe Ensemble pour Lyon, nous nous sommes abstenus compte tenu d’interrogations sur les modifications proposées et d’absence de réponses claires de la Mairie du 3e sur les objectifs.

 

Le PLU est un outil fondamental puisqu’il fixe les conditions de constructibilité des communes. Celui du Grand Lyon connaît ainsi une 6e modification, avant une refonte en profondeur qui interviendra dans les années qui viennent. Cette modification est en cours d’examen par la Ville de Lyon : conseils d’arrondissement puis conseil municipal. Elle sera in fine votée par le Grand Lyon.

 

Deux des modifications proposées nous ont posé question. La première porte sur la possibilité, pour les nouvelles constructions d’immeubles de bureaux, dans le vaste secteur du centre d’affaires de la Part Dieu (en gros le périmètre Lafayette – Flandin – Paul Bert – Garibaldi avec extension Halle de Lyon et Vivier-Merle), de ne comporter aucune place de stationnement. Cette mesure est présentée comme s’inscrivant dans la logique du Plan des Déplacements Urbains et viserait à limiter le trafic automobile.

 

Pascale Decieux, élue de notre groupe, a demandé des explications plus précises sur ces motivations, puisque les règles en matière de construction de parkings dans le secteur de la Part Dieu sont déjà très peu exigeantes, compte tenu du bon niveau de desserte en transports en commun. Il nous semble que supprimer toute contrainte de construction de parking présente des risques importants. Tous les déplacements liés aux activités de bureaux ne peuvent se faire en transport en commun. Certes, il faut que le plus grand nombre de salariés viennent en transports en commun pour éviter l’engorgement du quartier. Mais tous n’ont pas cette possibilité. Par ailleurs, le fonctionnement d’une entreprise nécessite d’autres déplacements (personnels itinérants, visiteurs…) qui ont besoin d’un véhicule. En permettant des constructions de bureaux (notamment les nouvelles tours) sans parking, c’est donc prendre le risque d’une part d’engorger le stationnement en surface du quartier, et d’autre part, de limiter l’intérêt de ces bureaux pour les entreprises. Ce qui est présenté comme une mesure visant à améliorer l’environnement du quartier risque en fait de fortement dégrader le cadre de vie.

 

Autre interrogation : l’augmentation de la hauteur de construction autorisée sur les parcelles de la rue des Cuirassiers, à l’angle de la rue Bouchut. Nous souhaitions savoir quel projet motivait cet assouplissement de la règle de construction.

 

Sur ces deux points, les explications du Maire et de l’adjointe chargée de l’urbanisme du 3e ont été floues. Aussi, le groupe Ensemble pour Lyon a décidé de s’abstenir, en espérant que des motivations plus claires seront fournies lors de la discussion en Conseil municipal. Il nous semble en effet qu’il faut être prudents dans l’encadrement urbanistique du développement de la Part Dieu. Une telle modification d’importance des règles de construction de parkings ne pouvait-elle d’ailleurs pas attendre la refonte complète du PLU ?

 

Nous sommes par contre pleinement favorables à la 3e modification proposée, à savoir la création d’une nouvelle réserve pour permettre l’agrandissement d’un espace vert sur le quartier Villette Paul Bert.

 

A noter, cette modification du PLU est soumise à enquête publique du 4 juin au 6 juillet prochain. Le dossier peut ainsi être consulté en Mairie du 3e et les habitants peuvent faire part de leurs remarques.

 

Pierre Bérat

 

Propos en vrac sur un scrutin

L’élection européenne est passée. Après quelques heures pour décanter ses résultats, voici quelques propos en vrac.

 

La préoccupation : l’abstention à 59 %. Même si ce niveau était prévisible, je n’avais pas eu l’occasion de trop le vérifier dans la journée, étant président d’un bureau de vote dans lequel nous avons vu un flux régulier d’électeurs (pour finir à 50 % – seulement ? – d’abstention !). C’est bien sûr un vrai problème. Banalité, mais pour l’éviter, il faudra à l’avenir un vrai débat européen, montrant concrètement ce que l’Europe doit faire et ce qu’elle peut faire. J’entends certains experts ou hommes politiques déplorer que la question de l’entrée de la Turquie ait été abordée dans le cadre de la campagne, au motif que la question ne se posera pas concrètement pendant le mandat à venir des députés européens. Et alors, c’est quand même une question de fond à aborder dès maintenant. Je souscris d’ailleurs aux propos d’un autre expert que j’entendais ce matin et qui disait que la question des « frontières de l’Europe » était un sujet majeur. Point de satisfaction concernant la participation : j’ai vu beaucoup de jeunes venir voter pour la première fois, avec beaucoup de motivation. Et 80 % de participation pour les ressortissants communautaires inscrits dans mon bureau de vote !

 

La satisfaction : le succès des listes UMP, arrivées largement en tête. Avec 28 % au plan national (31 % dans le 3e), le score est élevé. Un score d’autant plus remarquable qu’il intervient dans un contexte doublement défavorable de scrutin proportionnel et d’élection intermédiaire, qui plus est dans un moment de grave crise. Il n’y a qu’à voir pour prendre la mesure du succès la sanction enregistrée par les partis majoritaires en Grande-Bretagne ou en Espagne. C’est une grande satisfaction de constater que les postures « anti Sarkozy » ont échoué. La réalité est là. La démarche de réforme et le volontarisme politique du Président Sarkozy disposent d’un réel soutien. Enfin, autre motif de satisfaction : l’élection de la lyonnaise Nora Berra parmi les 5 élus UMP de la grande région Sud Est.

 

La confirmation : le bon score d’ Europe écologie. Le score de cette liste ne m’a pas vraiment surpris. J’avais discuté ces derniers jours avec pas mal de gens venant d’autres mouvements politiques (pas toujours de gauche) et qui s’apprêtaient à faire ce choix. Je pense que cela marque une tendance profonde de notre société. Reste à préciser quelle doit être la réponse « environnementaliste » aux problèmes et enjeux de notre temps.

 

La surprise : le score du PS. Le climat était logiquement à une grande déception en Mairie du 3e dimanche soir. Lorsque je croise les militants PS que j’ai vus au cours de la campagne sur les marchés, je n’étale pas bien sûr la joie de notre victoire. Je n’oublie pas que victoires et défaites se succèdent. L’année dernière, la déception était pour nous. Et puis entre militants, le respect est là, d’autant plus que je sais qu’ils n’ont pas beaucoup été aidés par leurs élus pendant cette campagne…

 

La réflexion prospective : que sera la gauche demain ? Je ne peux pas m’empêcher de penser aux propos du Maire du 3e sur son blog il y a quelques jours qui écrivait « 26 % d’électeurs, c’est peu et c’est beaucoup » en parlant du score annoncé pour l’UMP. Ce qui est sûr c’est que 15,7 % pour le PS dans le 3e, huit points derrière Europe Ecologie, c’est peu. Ces derniers temps, Thierry Philip, adoptant une posture gaulliste – délivrant des brevets de gaullisme ! -, se plaçait au cœur d’un large rassemblement anti-UMP. Un score de 16 % n’autorise pas vraiment cette position centrale. Que va et que peut proposer le PS flanqué d’un côté d’un pôle « bien à gauche » à 13 % et d’un pôle « Ecolo » à 16 % ?

Circulez y’a rien à voir !

Circulez, y’a rien à voir : c’était un peu la teneur de la réponse de Monsieur Hémon, adjoint aux personnes âgées, à mon intervention d’hier en Conseil d’arrondissement, visant à plaider de nouveau pour le maintien d’une résidence pour personnes âgées à Montchat, si possible à son emplacement actuel. Les quelques arguments avancés par l’adjoint pour confirmer le projet de fermeture sont bien légers :

  • Le débat sur le sujet aurait bien eu lieu : je n’ai pas la prétention de considérer que les quelques interpellations que j’ai formulées sur le sujet suffisent pour constituer un débat.
  • Il fallait proposer plus tôt des terrains alternatifs pour réaliser le futur EHPAD (établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes) : encore eut-il fallu que l’on sache que l’on en cherchait ? Les solutions étaient par ailleurs faciles à trouver : pourquoi pas le tènement RVI par exemple ?
  • Quant aux arguments avancés pour déclarer impossible l’hypothèse d’une construction sur le site de la clinique Trarieux…. Monsieur Hémon nous dit que le site est mal desservi par les transports en commun. Franchement, le site de la rue Constant ne l’est pas mieux. Et touche finale, on nous refait le coup de la pollution du site !

 

Une fois de plus, le silence du Maire du 3e sur le sujet a été assourdissant lors du conseil d’hier soir. Comme s’il voulait laisser penser qu’il n’était pas favorable à la fermeture de la résidence Constant. Difficile à croire quand on se rappelle qu’il a lui-même lancer le projet par une interview tonitruante dans le Progrès il y a quelques mois.

 

Voici le texte de mon intervention d’hier soir :

 

« Je souhaite évoquer de nouveau dans le cadre du Conseil d’arrondissement, la question du devenir de la résidence pour personnes âgées de Montchat. Avec le député de la circonscription, Monsieur Perben, nous avons eu l’occasion de rencontrer très récemment des résidents de la RPA Constant. Les échanges avec ces personnes ont confirmé les messages qui m’avaient été transmis ces dernières semaines. Cette situation m’amène à évoquer trois points d’importance.

 

1. Il est clair qu’un démantèlement du foyer-logements Constant est à l’œuvre. Depuis maintenant plusieurs années, les inscriptions ne sont plus prises pour cette résidence. Quant aux résidents actuels, ils semblent clairement invités, dans des délais très courts, à quitter la résidence pour une autre résidence sur Lyon, malgré l’annonce du maintien d’une unité de vie pour personnes âgées autonomes dans le futur EHPAD. Dans ce contexte de casse délibérée d’un établissement de solidarité, les propos de M. Hémon sur la pérennité de cette unité de vie, je cite, « si elle démontre qu’elle correspond à un réel besoin », offrent bien peu de garanties.

 

Il faut comprendre qu’une résidence pour personnes âgées est utile au quartier de Montchat, qu’elle est un élément fort du lien social du quartier pour aujourd’hui et pour demain, et je regrette que selon une approche technocratique, le choix de suppression se soit porté sur cette résidence. Il est aujourd’hui urgent de se mobiliser pour que la fonction « résidence pour personnes âgées » soit maintenue sur Montchat, en précisant que l’unité de vie que vous envisagez de créer à Constant, et qui repose sur quelques chambres avec cuisine collective, ne constitue visiblement pas une réponse adaptée.

 

2. Dans ce contexte, je souhaite savoir Monsieur le maire où en est le projet de résidence pour seniors sur le terrain de la clinique Trarieux, projet auquel vous aviez fait allusion dans une de vos interventions, pour prendre la suite de la résidence Constant. Pour ma part, ma préférence va au maintien d’un pôle RPA sur le tènement de la rue Constant, et je pose la question d’une localisation alternative du nouvel EHPAD : pourquoi pas sur le tènement RVI par exemple, puisque vous n’envisagez plus d’y réaliser une école ?  Mais si le projet d’EHPAD Constant devait se concrétiser, toute nouvelle localisation d’une RPA serait à considérer avec intérêt. Donc quid du projet sur le tènement de la clinique Trarieux ?

 

3. Enfin, il est de mon devoir et de ma responsabilité d’élu, d’attirer votre attention sur la détresse dans laquelle se trouvent des résidents actuels de Constant, qui vivent avec angoisse un prochain départ de cette résidence et de ce quartier, puisque pour beaucoup, leur présence résulte du choix délibéré de l’un et de l’autre. Un départ de Constant est vécu, par les personnes que j’ai rencontrées, comme un éloignement de leurs relations et comme une perte de repères. Un tel stress devrait être épargné à ces personnes. »

 

Poursuivons la mobilisation !

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