Il y a quelques jours, nous apprenions avec tristesse la disparition de Christian Favre.
Le quartier Villette-Paul Bert et tout le 3e arrondissement lui doivent beaucoup.
Président du Comité d’Intérêt Local Villette-Paul Bert, il incarnait une démocratie participative de proximité authentique. Dans ses propositions et projets, il y avait toujours le souci de l’intérêt général. Ses propositions et projets se fondaient à la fois sur une vraie analyse technique, issue de ses compétences professionnelles, et sur une profonde connaissance du quartier, de son histoire et de ses réalités. Ses relations avec les élus étaient d’une grande qualité ce qui ne l’empêchait pas de défendre avec force les positions du CIL. Il avait fait de l’Assemblée générale du CIL Villette-Paul Bert, une institution, véritable lieu de débat sur les projets. On se souvient aussi des stands du CIL, en diverses occasions, qui rappelaient l’histoire de Villette, ancien Faubourg de l’autre côté des voies ferrées devenu un quartier central jouxtant, voire intégré à la Part-Dieu.
Les conseils de Christian Favre ont été précieux pour la Municipalité, qu’il s’agisse de la création d’équipements, de l’urbanisation ou du plan de circulation. Il s’était beaucoup impliqué, auprès de l’adjoint à l’urbanisme Henry Chabert, dans la phase d’urbanisation et de modernisation qui a marqué le quartier dans les années quatre-vingt dix.
Lorsque je suis devenu adjoint du 3e aux déplacements urbains, il a été l’un de mes premiers interlocuteurs. J’ai beaucoup appris de nos échanges et il fait partie de ces personnalités locales qui m’ont fait comprendre l’importance d’une société civile engagée dans l’évolution de la Ville.
J’adresse mes plus sincères condoléances à sa famille et à tous ses proches.