Pierre Bérat

Engagé pour une droite ouverte, européenne, qui ne se désintéresse pas des Métropoles. Elu régional et municipal de Lyon jusqu'en 2020/2021.

Mois : juillet 2017

Localisation des bureaux de vote

Lors du Conseil d’arrondissement du 27 juin 2017, j’ai posé la question écrite suivante à propos de la localisation des bureaux de vote.

“Les scrutins présidentiel et législatifs récents ont été l’occasion, une fois de plus, de rencontrer des électeurs se plaignant de la localisation de leur bureau vote, du fait notamment de l’éloignement du domicile ou de la complexité d’accès.

Si l’on peut admettre qu’un découpage ne donnera jamais satisfaction à tout le monde, il faut néanmoins constater que le dernier en date, qui a visé à équilibrer le nombre de votants par bureau, a été mené de façon sans doute trop systématique, sans tenir compte des réalités de nos quartiers.

Il en découle des situations illogiques. 

Quelques exemples :
– Les habitants du nord de la rue Bonnaud qui votent en bas de Montchat alors qu’ils sont en face d’un lieu de vote à Condorcet,
– Les habitants de la rue Feuillat ou de la rue Jules Verne qui votent dans le centre de Montchat alors qu’il y a un bureau de vote à l’école Jules Verne.
– Les habitants des secteurs Rebatel/Bonhomme qui votaient à l’école Rebatel et que l’on a envoyé à Nové Josserand, un centre de vote peu accessible.

Il y a aussi des secteurs qui se trouvent depuis longtemps éloignés des lieux de vote : place de Milan/Derruelle, cours Lafayette.

Il s’agit d’une question importante car cet éloignement, ou ces situations illogiques, peuvent favoriser l’abstention, ce que personne ne souhaite a priori.

Dans ces conditions, comme il n’y a pas de scrutin prévu avant 2019, est-il possible de retravailler la sectorisation des bureaux de vote de notre arrondissement ? Si oui, quelle est la méthode ?”

La Région la mieux gérée de France

Le redressement des comptes de la Région avait été un enjeu de la dernière campagne des élections régionales. Laurent Wauquiez s’était engagé à stopper la progression de la dette régionale, tout en relançant l’investissement et ce sans augmentation des impôts et taxes. Cela impliquait donc un grand volontarisme pour réduire les dépenses de fonctionnement.

Lors de la session du 29 juin, nous avons adopté le compte administratif de l’année 2016. Alors que le budget est une prévision de recettes budgétaires et une autorisation de dépenses, le compte administratif est la photo de la réalité financière. Ce compte administratif démontre donc la réalité financière de la première année de mandat de notre nouvelle majorité.

Première conclusion marquante : les dépenses de fonctionnement ont été réduites de 130 millions d’euros, alors que l’objectif était de 75 millions ! Auvergne-Rhône-Alpes est n°1 pour les économies de fonctionnement. Cette performance est réalisée grâce à la réduction du train de vie des élus (- 5,8 millions d’euros), la baisse des dépenses d’administration courante (290 000 euros gagnés par la vente de 67 véhicules) et la recherche d’économies dans les politiques régionales, en faisant en sorte notamment de simplifier le circuit administratif pour éviter les dépenses de fonctionnement intermédiaires, ce qui a pleinement occupé Etienne Blanc, Premier Vice-Président chargé des finances.

Cette réduction des dépenses de fonctionnement, malgré le contexte budgétaire très contraint lié à la baisse drastique des dotations de l’Etat, permet effectivement de maîtriser l’endettement et la remontée de l’épargne brute.

Dans le même temps, ces efforts ne sont pas récessifs, bien au contraire. 868 millions d’euros ont financé des investissements, soit + 21 % par rapport à 2015. Des investissements supplémentaires contribuant au mieux vivre des habitants de la région et au soutien de l’économie : création de maisons de santé, rénovation et sécurisation de gares et des lycées, contribution à la maintenance du réseau ferroviaire secondaire, aide au désenclavement routier…

Comme quoi le volontarisme politique c’est possible. Nous poursuivons sur ce chemin en 2017 !

Hommage à Simone VEIL

Martine, qui est une lectrice régulière de ce blog, et avec qui j’échange fréquemment sur des sujets politiques, m’a fait part du texte qu’elle a écrit pour rendre hommage à Simone VEIL. Il s’agit d’un très bel hommage et je lui ai demandé son accord pour le publier. Je l’en remercie.

“Simone Veil, c’était d’abord un regard.
Jeune, elle avait une expression à la fois douce et intrépide, avec au fond de ses yeux verts, une indicible lueur qu’on ne saurait nommer. Avec les années, le regard avait pris de la densité, une profondeur empreinte de gravité.  De victime, elle était devenue la guerrière magnifique au grand front, celle qui trace la route et nous ouvre la voie.
Venue d’un pays dont on ne revient pas, ou si peu, ou si mal, elle nous faisait le cadeau de son sourire, de son humanité.
Qui, parmi les Français, aurait osé lui taper sur l’épaule ou lui claquer la bise ? À tous elle imposait le respect, y compris dans le milieu des grands fauves de la politique.
Simone Veil, c’était aussi pour nous une compagne, une maman, une grand-mère : lorsqu’on l’apercevait dans les magazines entourée de sa nichée, on se disait : tiens, elle a construit et on était heureux pour elle.
Au lycée, mes ados disaient “elle est belle” “elle a de beaux yeux” , je leur expliquais que son âme et son cœur l’étaient bien davantage. Elle nous a démontré que l’Epreuve décape, permet d’atteindre l’essentiel. Simone Veil ne s’est jamais trompée sur l’essentiel et son exemple nous fait grandir et devenir meilleurs.
S’il est vrai que nous sommes tous les enfants de la praxis c’est à dire de l’action, si l’émotion est un piédestal pour l’intelligence, Simone Veil nous a permis d’accéder à la volonté d’une femme libre, en dépit de tout.
Elle reste pour moi  la gardienne résolue d’un Vrai qui n’était pas vraisemblable : non pas une mémoire morte mais une mémoire vivante, encore et toujours.

Martine”

2008 - 2023 - Réalisé par Omma Services - Thème par Anders Norén