COMMUNIQUE DE PRESSE

Nouveau PLU-H : après un combat de plusieurs années, deux avancées pour le cadre de vie de Montchat…

mais des insuffisances subsistent

 

Le quartier de Montchat (Lyon 3e) est une richesse pour la Ville, par son identité et la qualité de ses espaces ; des atouts fragilisés ces dernières années du fait d’une densification mal maîtrisée. Après le combat politique que j’ai mené depuis des années et grâce à la mobilisation des habitants, le nouveau PLU-H voté lundi par la Métropole réalise des avancées. Mais certaines dispositions demeurent regrettables.

Première avancée : l’inscription d’une trentaine de maisons à l’inventaire des éléments bâtis à préserver du fait de leurs caractéristiques architecturales. Dès 2012, lors de la dernière modification du PLU-H, j’avais proposé de débuter cette protection mais cela avait été écarté par la majorité municipale. Quelques années ont été perdues… Le nouveau PLU-H apporte enfin une protection pour les maisons remarquables qui font l’identité de Montchat.

Deuxième avancée, obtenue à l’arraché : l’inscription d’orientations d’aménagement et de programmation (OAP) qui donnent des garanties pour la mutation du site d’exception de l’ancienne clinique Trarieux. La modification du PLU de 2013, à laquelle je m’étais opposé, risquait de mener à une densification excessive, en portant la hauteur constructible à 13 mètres dans un quartier pourtant pavillonnaire. Dès 2016, je demandais en Conseil d’arrondissement une telle OAP pour maîtriser cette densification. L’équipe municipale et la Métropole n’avaient pas voulu le prévoir. Le combat politique que j’ai mené depuis 3 ans et la mobilisation des habitants ont amené la Commission de l’enquête publique à reconnaître la nécessité d’une OAP. C’est chose faite dans le projet final.

Je conteste par contre toujours l’augmentation des hauteurs constructibles à la « Porte ouest de Montchat » (rues Ferdinand Buisson, Professeur Florence et Roux-Soignat). Ainsi, la « ville haute » va encore gagner du terrain à Montchat. Ajouté à des hauteurs constructibles inchangées sur le cours du Dr Long, favorisant un effet « tunnel », cela va encore contribuer à la banalisation et à la densification urbaines du quartier, alors même qu’il reste mal desservi par les transports en commun en son cœur.