Pierre Bérat

Engagé pour une droite ouverte, européenne, qui ne se désintéresse pas des Métropoles. Elu régional et municipal de Lyon jusqu'en 2020/2021.

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Non à une tarification excessive du stationnement sur voirie

Voici la vidéo de mon interview sur LyonMag du 17 octobre 2017 et en-dessous les positions que j’ai défendues en conseil du 3e arrondissement.

 

Voici les positions que j’ai défendues lors du débat interne à notre groupe municipal et lors du Conseil du 3e arrondissement au cours duquel nous avons voté contre deux des trois délibérations portant sur la réforme par la Ville de Lyon de la tarification du stationnement sur voirie.

Tout d’abord, cette réforme propose une augmentation des coûts pour les usagers qui n’est pas acceptable, alors que tant de ménages ont du mal à boucler leurs fins de mois :

  • Il n’est pas acceptable de facturer la vignette résident : 40 euros/an pour la première et 60 euros pour la deuxième. 100 euros ce n’est pas rien. C’est d’autant plus inacceptable que cette vignette ne vient que certifier une situation, celle de riverain d’une zone à stationnement payant, qui donne droit à une réduction des tarifs.
  • Monter les “amendes” au maximum pour non paiement ou dépassement du temps à 35 et 60 euros selon les zones est également excessif, surtout dans le cas des petits dépassements. Cela en coutera autant que de déposer des déchets sur la voirie ou de frauder un péage ! La Ville de Lyon ferait mieux de contrôler plus fréquemment les zones et surtout, de pénaliser plus fortement les abus, à savoir le stationnement durable sans payer.

On voit bien l’objectif caché. Le Président Macron fait les poches des collectivités, alors celles-ci trouvent de nouvelles recettes. Les usagers du stationnement payant sur voirie ne sont pas des vaches à lait.

Par ailleurs, la réforme modifie les zones pour bénéficier de la vignette résident. Jusqu’à maintenant, elle permettait de bénéficier de tarifs réduits sur l’ensemble de l’arrondissement de résidence. Nous pouvons comprendre que le zonage soit réduit. Mais pour autant, il ne faut pas créer des zones trop petites car cela va pénaliser les riverains en recherche de places, notamment ceux qui habitent à la “frontière” des zones. Or il se trouve que dans le 3e, le découpage proposé comporte de trop petites zones, notamment dans le 3e ouest, avec par exemple une démarcation au niveau de la rue Garibaldi qui va pénaliser le secteur Part-Dieu Sud. Les élus de la Mairie du 3e ont paru peu informés sur cet aspect du dossier. Il est encore temps de revoir les choses.

Nous avons donc voté contre les délibérations, en demandant de ne pas facturer les vignettes résidents, en souhaitant une diminution du tarif des “amendes” et une révision du projet du zonage du “stationnement résident”.

Nous avons par contre approuvé la 3e délibération qui propose des tarifs bonifiés de stationnement pour les véhicules les plus “propres”.

Nouvelle hausse de taxes pour certains commerces

Le jour même où le Progrès publiait un dossier sur les abus de taxation de la Ville de Lyon sur la publicité extérieure des commerces, nous avons débattu en Conseil municipal du 14 novembre d’une nouvelle classification des rues pour la redevance sur l’occupation du domaine public. Une nouvelle classification qui aboutit à une forte hausse de cette redevance sur les étalages et terrasses, par exemple pour les commerces de la rue Garibaldi ou de la rue Paul Bert dans notre arrondissement. Ci-dessous le texte de mon intervention dénonçant cette hausse masquée et expliquant notre opposition.

“Monsieur le Maire, mes cher(e)s collègues,
Le groupe des élus Les Républicains et apparentés vote contre la classification des rues que vous proposez, car contrairement à la présentation subtile qui en est faite, elle va aboutir à plus de taxation pour certains commerces. Or nous pensons que le petit commerce doit plutôt être soutenu que pressuré une fois de plus.
Vous allez nous dire que votre politique globale permet le développement du commerce. Mais le commerce, ce n’est pas seulement toujours plus de centres commerciaux dans et autour de la ville. Le nirvana commercial ce n’est pas non plus des commerces ouverts 7/7 jours et en nocturne dans les gares, avec des effets d’asséchement autour. La vie commerciale d’une ville, même métropole, c’est aussi et d’abord tous ses commerces indépendants qui animent nos rues, de l’hyper-centre, des centres de quartiers et ailleurs.
Vous allez aussi peut-être nous dire que les hausses programmées ne représentent que quelques centaines d’euros. Mais ne raisonnez pas selon une logique de grands groupes, pour certains petits commerces, quelques centaines d’euros font ou pas le bénéfice, et donc la survie à terme.
Il se trouve que ce petit commerce est économiquement très éprouvé et fragilisé. Selon les derniers chiffres de la Banque de France, le chiffre d’affaires du 3e trimestre est en recul de 1,4 % (- 3 % dans l’habillement, – 2,4 % pour la presse).
Si tout a été fait pour le masquer, votre nouvelle classification des rues se traduit par des augmentations pour certains commerces. Il y a d’abord des rues qui passent de catégorie 3 à 2. Pour leurs commerces, un équipement accessoire sur le domaine public, c’est + 89 %, pour une terrasse saisonnière c’est + 69 %. Et puis il y a des rues qui passent de la catégorie 3 ancienne à la catégorie 3 nouvelle pour lesquelles c’est + 45 % et + 34 %.
Quand j’ai pointé le problème en conseil d’arrondissement, vos élus majoritaires m’ont répondu qu’il ne concernait pas le 3e arrondissement. Pas de chance, il y a bien deux cas assez illustratifs.
La rue Garibaldi qui passe de catégorie 3 à 2 au motif des aménagements urbains en cours. Quid des commerces, même peu nombreux, qui se trouvent dans la section qui sera aménagée on ne sait trop quand. Double peine, ils vont subir les travaux qui se déroulent en amont mais n’embellissent pas leur rue et payer en plus un surcoût.
2e cas, la rue Paul Bert, qui subit l’augmentation de la nouvelle catégorie 3. Vous reconnaitrez qu’avec une rue de 2,6 km, comportant des dizaines de commerces, ce n’est pas un détail. Et qui peut dire que cette rue a été requalifiée…
Ces deux cas ne sont pas isolés. Il y en a plusieurs dizaines, y compris hors de l’hyper-centre dans le 4e, 6e, 7e ou 8e.
Je voudrais évoquer aussi sur une question de principe. Vous établissez une classification pour fixer la redevance que payent les commerces pour occuper l’espace public. Mais êtes-vous sûrs que cet espace public soit partout maintenu par la Ville et la Métropole comme il devrait l’être ?
Dit autrement, je pense que dans certaines rues dégradées, des tarifs même stables, ne sont guère admissibles pour les petits commerces, alors que leur propre rôle est fondamental pour l’animation et la qualité de vie. Nous devrions tous le savoir.
Nous votons donc contre votre projet qui se traduit par des tarifs en forte hausse pour certains commerces, alors que le commerce est déjà économiquement fragilisé. Encore une fois, quelques centaines d’euros, cela peut changer un bilan, sachant que les commerces subissent déjà la hausse des bases de fiscalité locale, vos ajustements de taux et encore la taxe locale sur la publicité extérieure que vous avez fixée au montant maximal. Le petit commerce de nos quartiers n’est pas une vache à lait.”

Réenchantement ?

Dans cette campagne municipale, la majorité socialiste sortante met en avant son bilan. C’est vrai pour l’ensemble de la ville, c’est vrai aussi pour le 3e arrondissement. Cela mérite donc de revenir un instant sur ce qui est avancé. D’autant plus que l’exercice des élus sortants ne manque pas d’emphase…

Je commence en disant que bien évidemment, tout n’est pas négatif dans ce bilan. Je me félicite du début de réalisation de la rue Garibaldi nouvelle (nous le demandons depuis 2000) et nous sommes bien sûr favorables à la poursuite du projet, même si nous réexaminerons certains choix en fonction de notre vision pour la Part-Dieu. Je me félicite aussi du “nouveau foyer de Montchat”, l’Espace Elsa Triolet, un équipement là encore attendu depuis quinze ans. Je maintiens néanmoins, à propos de cet équipement, qu’il n’est pas normal qu’un tel investissement ne permette pas de répondre à tous les besoins du quartier en termes d’animation.

Je trouve également très bien le Salon du livre pour ados et jeunes adultes, qui a été lancé pendant ce mandat et qui s’est tenu ce week-end. Je l’ai visité avec intérêt et c’est une manifestation qui aura notre soutien pour l’avenir.

Tout n’est pas négatif mais pour autant, ce bilan de l’équipe PS n’est pas satisfaisant, et c’est bien pour cela que nous proposons une alternative. Il n’est pas satisfaisant et il ne mérite certainement pas les qualificatifs employés par le Maire PS sortant Thierry Philip dans son auto-évaluation : un 3e réenchanté, un 3e métamorphosé, un 3e valorisé.

Un 3e valorisé ? Thierry Philip nous donne quelques exemples de bâtiments publics mis en valeur. Mais à côté de cela, la majorité sortante a fait preuve d’une inaction évidente pour préserver l’urbanisme traditionnel de Montchat, préférant viser une banalisation du quartier (cf. les positions que j’ai développées sur ce blog). Et valoriser le 3e, ce devrait être aussi valoriser les personnes qui font vivre l’arrondissement. Et en la matière, force est de constater que nos clubs sportifs n’ont pas toujours reçu l’appui attendu, que nos institutions culturelles auraient pu être mieux promues et que les associations de commerçants auraient aussi pu être mieux soutenues.

Un 3e métamorphosé ? Le Petit Robert nous dit qu’une métamorphose est un changement de forme, de nature ou de structure, si considérable que la chose qui en est l’objet n’est plus reconnaissable. Une métamorphose peut donc être positive ou négative. Le maire PS sortant cite les grandes opérations urbaines réalisées ou lancées depuis 2008 : l’aménagement des tènements Merck-RVI, le nouveau quartier de la Buire, la Part-Dieu 2020. A mon avis, ces projets sont autant d’exemples d’une mutation de la ville qui pose problème car elle ne prend pas suffisamment en compte les habitants et pêche par défaut d’urbanisme, c’est-à-dire qu’il s’agit d’opérations développées sans chercher à en faire bénéficier les quartiers autour. Part-Dieu 2020 l’illustre clairement : les moteurs du projet sont l’agrandissement de la gare et la construction “aléatoire” de tours. Pour le reste, les quartiers d’habitation qui entourent le cœur de la Part-Dieu sont des variables d’ajustement, qui doivent subir les nuisances en termes de densification et d’engorgement de la circulation. Les constructions nouvelles ne constituent pas une métamorphose positive si elles sont déconnectées de la vie urbaine.

Un 3e réenchanté ? Rien que cela ! Je ne vois pas d’enchantement en termes d’urbanisme quand on construit une gare de triage pour trams à la place de l’extension de l’Esplanade Dauphiné-Sans Souci, ou quand le bâti de certaines portions des rues Baraban ou Paul Bert reste dans le même état de délabrement. Je ne vois pas d’enchantement quand on ferme dans la précipitation la résidence pour personnes âgées Constant, malgré le stress provoqué chez les résidents, pour finalement créer une friche sociale pour plusieurs années. Pas d’enchantement non plus quand on programme des démolitions de résidences à la Part-Dieu sans même que les occupants soient personnellement informés dès le lancement du projet. Comment encore peut-on parler d’enchantement quand la tranquillité publique n’est pas assurée dans tant de lieux de notre arrondissement, que les abords de la gare Part-Dieu sont une cour des miracles, théâtre de délits à répétition, ou qu’une prostitution sordide se déroule autour de la place Gabriel Péri ?

On est cependant content d’apprendre que les élus PS ne s’occupent pas uniquement du marketing de leur bilan, mais qu’ils s’intéressent aussi à notre campagne ! La preuve en photo via ce lien (j’espère que le bleu du bandeau de mon blog n’aura pas trop juré avec le rose du chèche du maire sortant !).

 

C’est quoi cette mobilité ?

Je vous propose de terminer cette série de billets sur l’autre bilan de la Mairie PS du 3e arrondissement en traitant du sujet clé de la mobilité. Là encore, le bilan n’est pas bon ; des choix incohérents et l’idéologie « anti-voiture » d’une partie de la majorité ont conduit à une dégradation de notre capacité à se déplacer.

Ce mandat s’est d’abord traduit par la réduction des capacités de circulation sur deux axes majeurs du 3e : l’avenue Félix-Faure et l’avenue de Saxe. Conséquence : des déplacements beaucoup plus compliqués en heure de pointe en Est-Ouest et Sud-Nord.

Dans le même temps, un plan d’ensemble semble avoir été lancé pour contraindre les déplacements automobiles dans le secteur de la Part-Dieu, alors même que la construction de plusieurs tours est envisagée. La suppression de la trémie de Garibaldi au niveau du cours Lafayette va créer une intersection très chargée entre deux axes majeurs de circulation. La nouvelle tour InCity se construit sans parking, ce qui provoquera une saturation du stationnement en surface et des automobilistes tournant dans le secteur à la recherche d’une place. Pour corser la situation, se prépare l’aberrante fermeture de la rue Servient sous la Part-Dieu, le trafic étant dévié vers un prolongement de la rue Bouchut. Le réaménagement de la gare Part-Dieu va se traduire aussi par la suppression de deux files de circulation de l’avenue Pompidou, sous les voies ferrées, un choix qui va contraindre l’accessibilité du quartier Villette. Lors de la réunion de présentation de ce projet, j’ai posé la question des conséquences pour la fluidité du trafic. Réponse : « il est clair que la suppression de deux voies de circulation va causer des remontées de trafic ! ».

Autre constat : depuis quelques mois, Montchat connaît de coûteux travaux de voirie dont le résultat immédiat est de réduire les capacités de stationnement et de compliquer les conditions de circulation.

Cette dégradation des conditions de mobilité est d’autant plus dommageable que la desserte en transports en commun a peu progressé. Seul le prolongement de T4 jusqu’à Part-Dieu constituera prochainement une réelle amélioration. La ligne C3 reste toujours aussi irrégulière. Les déplacements entre l’Est et l’Ouest de l’arrondissement en C9 et C13 sont toujours une épreuve (desserte insuffisante, bus bondés). L’électrification du C13 va même entraîner une dégradation du service puisque le quartier de la Mairie du 3e ne sera plus desservi. Quant à la navette de Montchat, elle reste bien une promesse non tenue.

Voilà les constats que je fais après cinq ans de mandat de Thierry Philip. Je le fais sans être un adepte du tout voiture en ville. Personnellement, je fais environ 80 % de mes déplacements domicile-travail ou domicile-école à pied, en transport en commun ou en Velo’V. Mais il faut admettre qu’il y a des situations personnelles, de famille ou d’activité professionnelle qui font que l’usage de la voiture est incontournable.

Le Maire du 3e nous dira sans doute que les déplacements « c’est pas lui » mais le SYTRAL de M. Rivalta. On a vu son effacement quand s’est posé le problème de la caricature de concertation sur le dossier « C3 ». Thierry Philip promettait pourtant en 2008 qu’il serait un chef d’orchestre, et que jamais il ne dirait à propos des sujets locaux « ce n’est pas de ma responsabilité »…

C’est quoi cette concertation ?

Quel bilan tirer en matière de concertation après 5 ans de gauche plurielle dans le 3e arrondissement ? Attention, sur ce sujet de la démocratie participative, comme sur celui de la culture, nous sommes dans le domaine réservé de la gauche ! Elle serait la seule à en maîtriser la théorie et la pratique… Que pouvons-nous constater dans le 3e arrondissement ?

Le premier constat que l’on peut faire, c’est celui d’une concertation très étroitement encadrée. L’adjoint à la démocratie de proximité est le spécialiste en la matière, qui ne manque pas une occasion d’affirmer en préambule des réunions, ou de “faire un rappel au réglement”, pour tracer la frontière de ce qui est discutable dans les projets. Avec une telle approche, nos élus de gauche semblent douter de la capacité des citoyens à avoir un avis sur toutes les dimensions d’un problème. Ces cadrages donnent la malheureuse impression d’un père de famille traçant à ses enfants les limites du terrain de jeu… Cette concertation encadrée est bien sûr inacceptable, et je sais que nombreuses sont les personnes impliquées dans les conseils de quartier à partager ce point de vue. Cela explique d’ailleurs les nombreux abandons et démissions des conseils de quartier, que l’histoire municipale officielle tient bien sûr à gommer…

Dans les limites qui sont fixées par nos élus de gauche, ce que l’on peut dire c’est qu’il y a eu du bon et du moins bon en matière de concertation dans le cadre des conseils de quartier. Il faut reconnaître que sur certains projets de proximité, cette concertation a été réelle.

Mais, globalement, notre arrondissement a connu de grosses lacunes en matière de concertation.

Notons d’abord que certaines décisions ont été prises en l’absence de toute concertation : urbanisation du quartier de la Buire, création du terminus du tram pour le Grand Stade sur l’Esplanade Villette, modification à venir de l’itinéraire du C13 (l’information n’est pas concertation), réaménagement prévu de la place de Francfort (l’absence de concertation a conduit in fine au blocage du projet).

Pour l’aménagement des friches RVI et Merck, là encore, la concertation a été absente. La Mairie PS du 3e arrondissement ose écrire dans son bilan de mandat : “RVI une page nouvelle s’écrit, projet concerté avec vous” ! C’est l’un des mensonges du document. Car ces dernières années, aucune réflexion participative n’a été menée avec les habitants pour savoir comment ils voyaient le futur de ces “morceaux de ville”, au coeur du 3e (voir sur ce blog tous les billets que j’ai pu écrire sur le sujet). Nos édiles ont décidé pour nous, imposant leurs choix.  Le seul élément qui soit concerté, c’est l’aménagement interne de l’espace vert prévu dans le projet global. Je pense pour ma part que les choix sur le devenir de la Ville et de ses composantes peuvent aussi être concertés, bref une concertation sur l’urbanisme est possible et nécessaire.

Enfin nous souffrons aussi dans le 3e arrondissement de la concertation “écran de fumée”. J’entends par là les opérations de communication à gros budget censées apporter les informations et collecter le point de vue des habitants. Celle sur l’aménagement de la rue Garibaldi était dans cette lignée. Mais le summum est atteint avec la concertation “Part-Dieu 2020”, le Grand Lyon organisant un show autour du projet sans pour autant délivrer les informations qui impactent directement les habitants concernés, et sans prendre le temps de les écouter. La manipulation apparaît clairement lors des conférences du projet au cours desquelles des experts débatent pendant deux heures des concepts, avant de laisser la place à quelques questions des habitants, auxquelles nos élus daignent répondre… tant que ces questions sont jugées d’un “bon niveau”.

Bref, le 12e engagement de la gauche plurielle du 3e arrondissement, “concerter pour mieux décider” est bien imparfaitement tenu. D’abord parce que la non-concertation existe dans certains cas, et que dans d’autres, il s’agit d’une concertation “accessoire” ou “encadrée”. Ne sont concertées que les décisions “de détail”. Je pense pour ma part que l’avis des habitants est utile sur la finalité des projets, la conception de l’aménagement des quartiers, et pas seulement sur l’emplacement des poubelles ou des bancs sur l’espace public.

 

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