En cette période d’examens, je vous propose un petit problème qui, par la prise de conscience qu’il suscite, pourrait nous éviter de gros problèmes pour les 5 ans qui viennent !
- Sachant que l’Assemblée nationale compte 577 députés et qu’il en faut 289 pour la contrôler (la majorité absolue),
- Sachant que les prévisions pour le 2e tour annoncent au moins 415 députés “En marche”,
- Sachant que les analyses d’un journal sérieux ont montré qu’au-delà de la propagande médiatique sur les candidats internet, 75 % des candidats “En marche” proviennent en fait de la gauche,
Est-il probable que la prochaine Assemblée nationale soit sous le contrôle absolu de la gauche ?
Facile je pose le problème :
415 * 75 %=311
Avec 311 députés En marche de gauche, la réponse est oui. Si les Français concrétisent ces prévisions dimanche, la gauche pourra bien contrôler, et largement, l’Assemblée nationale. Ce n’est donc pas à 1958 mais plutôt à mai 1981 que la situation ressemblerait. A bon entendeur…
Dans la 4e circonscription nous sommes au cœur de la problématique.
Dimanche 18 juin, le 2e tour va opposer Dominique Nachury à Anne Brugnera, candidate socialiste recyclée “En marche”. Cette dernière a terminé devant au 1er tour et sans remobilisation de la droite et du centre, elle peut gagner. Notre circonscription contribuera ainsi directement à cette majorité absolue de gauche. Anne Brugnera qui s’est ralliée début 2017 à “En marche”, avait en effet obtenu l’investiture PS fin 2016. Elle est toujours la présidente du groupe PS à la Métropole de Lyon. En 2012 elle était déjà candidate PS, appelant à donner une majorité à François Hollande. Elue depuis de nombreuses années, elle a toujours été PS. On ne l’a jamais entendu prendre ses distances avec la politique désastreuse de François Hollande. Mieux, en tant qu’adjointe aux affaires scolaires de la Ville de Lyon, elle a mis en place la douloureuse réforme des rythmes scolaires.
A l’heure où la question qui se pose est celle du risque d’une majorité “En marche” écrasante, sans partage, à l’heure où l’on peut se demander quelles voix il restera aux oppositions, est-il opportun que notre circonscription envoie à Paris une députée socialiste de plus ?