Pierre Bérat

Engagé pour une droite ouverte, européenne, qui ne se désintéresse pas des Métropoles. Elu régional et municipal de Lyon jusqu'en 2020/2021.

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Renouveau ? Mieux, la refondation !

 

fondations 22015, année nouvelle. Pour l’UMP, et donc pour la Droite et le Centre-droit, elle sera effectivement une année forte. Avec l’élection de son nouveau président, Nicolas Sarkozy, une organisation rassemblant les différentes “familles” et personnalités et deux élections locales (départementales et régionales) qui doivent lui permettre de renouer pleinement avec les territoires, ce doit être une année fructueuse pour notre Mouvement.

Alors 2015, année de renouveau pour l’UMP ? Mieux, ce doit être une année de refondation !

Le renouveau, cela me semble un peu limité pour la situation que nous connaissons en France. Avec quelque chose d’artificiel aussi. Quant au renouvellement, cela sonne fortement “marketing”, avec l’image du renouvellement d’une gamme de produits, avec un peu d’innovation et pas mal de “relooking”. La nouveauté peut ne pas suffire. Cela présente par ailleurs le risque de croire que l’on peut apporter des réponses aux besoins de nos concitoyens en surfant sur les modes et concepts du moment.

C’est une vraie refondation qu’il nous faut réussir ; une refondation qui nous fasse renouer avec certains fondamentaux et qui nous permette de promouvoir nos valeurs dans des temps nouveaux.

Renouer avec les fondamentaux – et c’est valable pour toutes les formations politiques -, c’est d’abord revenir à la base de la responsabilité politique. Certes le but, c’est de faire gagner ses idées ; mais pour in fine œuvrer pour la collectivité, en profondeur, proche des réalités, pour changer, ou rétablir ce qui doit l’être. Les postures, l’opportunisme des idées, la transparence du fond, ne sont ni souhaitables, ni fructueux. Quelques photos dans la presse People ne suffisent pas à tracer un chemin.

Et puis la refondation, c’est bien sûr le chantier des idées et propositions.

Les Français n’en peuvent plus de François Hollande. Mais dans la France de 2015, ils nous feront confiance, et surtout ils adhéreront à notre projet, que si la feuille de route que nous proposons est claire et puissante. C’est pourquoi je me félicite que Nicolas Sarkozy fixe, parmi les objectifs 2015, l’élaboration d’un socle programmatique avec dix propositions phares.

C’est là que la refondation a tout son sens. Il nous faut des réponses fortes aux aspirations des Français. Des réponses qui soient profondes, en adéquation avec ce que nous sommes. Des réponses qui tiennent compte des réalités nouvelles, mais sans nous éloigner de nos valeurs fondamentales, et en refusant le diktat des “plus de 50 % de l’opinion pensent que”. Si les sujets sont difficiles, la pédagogie et la force de conviction doivent être d’autant plus fortes.

Pour ma part, je pense qu’il nous faut traiter des sujets suivants.

  • Quels sont les droits et devoirs attachés à la citoyenneté française, dont il nous faut assurer en priorité l’effectivité ?
  • La situation des comptes publics et sociaux nécessite encore des efforts. Comment assurer leur équité et limiter leur impact sur l’esprit d’entreprendre ?
  • Quand les produits qui se consomment dans le monde impliquent de nombreux Etats dans leur production, le protectionnisme “de papa” a peu de sens. Faut-il pour autant renoncer au patriotisme économique ? Quelle défense moderne de nos intérêts économiques ?
  • En matière de contribution à la construction européenne et dans le contexte géopolitique que nous connaissons, quels sont les droits et devoirs fondamentaux des Etats membres dans la Maison commune “Europe” ?
  • Comment faire pour que nous ayons moins de règles, mais que celles que nous conservons soient respectées ?
  • Que faire pour promouvoir la responsabilité individuelle, et donc faire reculer le “je compte sur le collectif pour résoudre les problèmes”, en matière d’éducation, de parcours de formation, de protection de l’environnement…

En tous cas, en voilà un chantier motivant !

 

 

Pour la France, agir en Europe

Le grand meeting régional des européennes 
de la liste “Pour la France, agir en Europe” de l’UMP
c’est Lundi 12 mai à 19h30
A l’Espace tête d’or
103 bd de Stalingrad à Villeurbanne
En présence de Renaud Muselier, Françoise Grossetête et Michel Dantin

Nouvelles perspectives pour le 3e arrondissement

Michel HAVARD m’a confié la responsabilité de conduire la liste “Génération Lyon” dans le 3e arrondissement pour devenir le Maire de ce dernier.

C’est pour moi un honneur,

C’est une responsabilité, à l’égard de toute notre équipe militante, de la future liste, de notre famille politique,

C’est bien sûr un objectif : dans le cadre de la bataille pour l’alternance à Lyon, il nous faut offrir de nouvelles perspectives aux Lyonnais du 3e arrondissement.

Dans le cadre de l’union avec l’UDI, du rassemblement de toutes les forces de la droite et du centre, avec la présentation des futurs maires d’arrondissement, Michel HAVARD a donné une nouvelle déclinaison de la Génération Lyon : une campagne authentique avec de futurs Maires d’arrondissement au service des habitants.

A très bientôt donc dans notre 3e arrondissement.

 

Pour suivre l’actualité de la campagne :

www.michelhavard2014.fr

De l’ancrage sans oscillation

Alerté par quelques interrogations dans le microcosme, j’ai été étonné de lire à mon sujet, dans un article de la lettre d’analyse politique Prospective Rhône-Alpes, traitant des prochaines municipales dans le 3e arrondissement, la mention suivante : “Pierre Bérat oscille entre le 3ème et le 6ème“. Je crois qu’il ne faut pas tout confondre. En tant que suppléant de Dominique Nachury, députée de la 4e circonscription, je travaille avec elle sur des questions qui touchent toute la circonscription, du 8e arrondissement au 6e en passant par le 3e Est. C’est ma conception de l’engagement, à savoir faire le job qui vous a été confié.

Mais pour ce qui est des prochaines municipales, il n’y a bien évidemment aucune oscillation. Après cinq années où j’ai affirmé l’opposition à la Mairie PS du 3e (42 interventions en conseil d’arrondissement !), où nous avons assuré la présence sur tout l’arrondissement avec militants et sympathisants, je suis bien évidemment engagé dans la bataille du 3e arrondissement, pour que ce dernier bénéficie d’une autre approche de l’urbanisme, des déplacements, de la sécurité, de la ville active… comme je l’ai évoqué depuis 2009 sur ce blog. Nulle intention de me présenter sur le 6e, nulle recherche d’herbe plus verte ! C’est bien dans le 3e que je compte œuvrer pour que l’herbe soit verte.

De façon générale, je ne conçois pas cette élection municipale sans un ancrage réel dans les différents territoires de notre Cité. C’est d’ailleurs je crois la finalité et l’un des avantages du mode de scrutin spécifique pour Paris, Lyon et Marseille. Si cette élection municipale se déroule sous la forme de neuf scrutins d’arrondissement, c’est pour s’assurer que les élus chargés de gérer la ville soient bien représentatifs de toutes les composantes territoriales, dans toutes leurs spécificités. S’il n’y avait qu’une liste unique, on sait bien que l’on aurait une sur-représentation des quartiers centraux.

C’est cela la logique d’une élection municipale à Lyon : combiner une campagne globale et des campagnes de proximité dans les arrondissements. Il faut un projet et une dynamique d’ensemble, incarnés par la tête de liste centrale. L’UMP a su le réaliser avec le processus des primaires qui a permis de désigner Michel Havard. Il y a ensuite la déclinaison de la campagne et de ce projet dans chacun de nos arrondissements, avec l’ensemble des candidats.

Et la logique de cette combinaison globale/locale ne peut être la recherche du meilleur endroit où atterrir pour s’assurer une élection. Raisonner comme cela, c’est mettre en place des élus “hors sol” qui tout au long du mandat ne “seront pas là” pour traiter les dossiers impactant leur arrondissement, quand ils ne seront souvent tout simplement pas là pour siéger au conseil d’arrondissement.

Non, la bonne dynamique municipale doit être de proposer aux Lyonnais une nouvelle majorité composée d’élus ancrés dans les réalités de la ville, et ce sont ces réalités vécues qui doivent faire la force du projet municipal de la “Génération Lyon”.

Une illustration très concrète de cette nécessaire approche avec le projet Part-Dieu. Bien évidemment, nous parlons d’un projet de niveau d’agglomération et les choix qui doivent s’opérer doivent l’être en prenant en compte les intérêts métropolitains et de l’ensemble de la ville. Mais ces choix doivent l’être aussi en prenant en compte les problématiques de proximité, avec les besoins légitimes des 30 000 habitants du quartier. Ce que je constate, c’est que les élus qui ne vivent pas la Part-Dieu ont en général une vision du secteur sous la forme de l’accès à la gare ou au centre commercial (cf. les discours de Gérard Collomb). Ce n’est pas suffisant, il faut aussi des élus qui portent le vécu du quartier si l’on veut aboutir à des choix équilibrés.

Alors voilà, que les choses soient claires : pour ma part, pas de regard municipal vers le 6e arrondissement. Pas d’oscillation mais de l’ancrage !

Génération Lyon

2e tour des primaires dimanche, la mobilisation ne doit pas faiblir !

Pour ma part, quels que soient les emballements et péripéties de cette fin de campagne, je soutiens et je voterai Michel Havard, pour les raisons ci-dessous que j’avais exprimées il y a deux mois, dans “Un jour, un soutien”. Des raisons bien résumées par Génération Lyon !

Depuis le lancement de cette pré-campagne municipale, je soutiens Michel Havard. A la tête d’Ensemble pour Lyon depuis 2008, malgré les vicissitudes de la politique, il a mené l’action de notre groupe municipal. Nous avons ainsi, tant au niveau du Conseil municipal que des arrondissements, mené un travail de fond sur les dossiers, pour défendre les intérêts des Lyonnais, en ne nous laissant pas enfermer dans la « mousse médiatique » agitée par le Maire de Lyon. Michel a aussi su structurer des équipes militantes sur l’ensemble de la ville, élément déterminant car le prochain combat municipal doit reposer sur la mobilisation la plus large, et non seulement sur des postures individuelles.

Aujourd’hui, je considère que Michel Havard doit conduire notre liste pour les Municipales 2014, dans la mesure où il fait le choix de conduire un vaste mouvement de renouvellement à l’occasion de cette échéance majeure pour notre Ville et notre Métropole. Il s’agit effectivement d’offrir une alternative globale aux Lyonnais, car nous sommes convaincus que la politique de Gérard Collomb ne prépare pas notre Avenir et que sa gouvernance, complexe et personnelle, est un vrai handicap et le sera de plus en plus. Cette alternative, elle doit reposer sur la fédération de toutes nos forces et proposer une ambition pour Lyon et notre Métropole, construite à partir de notre vécu dans chacun des quartiers de notre ville. Cette alternative, elle doit être ouverte, collective et authentique, c’est-à-dire reposant sur des femmes et des hommes représentatifs des forces vives de la ville, et ancrés dans les arrondissements qu’ils souhaitent représenter.

La dynamique mise en place par Michel Havard avec Ensemble pour Lyon s’inscrit dans cette perspective. Poursuivons et amplifions la !

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