Pierre Bérat

Engagé pour une droite ouverte, européenne, qui ne se désintéresse pas des Métropoles. Elu régional et municipal de Lyon jusqu'en 2020/2021.

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Primaire de la droite et du centre

Dans le cadre de la campagne de la primaire de la droite et du centre, qui va permettre de désigner notre candidat à l’élection présidentielle, François FILLON tiendra un meeting à Lyon le 6 octobre prochain à l’espace Tête d’Or (103 boulevard de Stalingrad – Villeurbanne).

Quelques éléments importants à noter concernant les primaires :

  • 1er tour le 20 novembre, 2nd tour le 27 novembre
  • la primaire n’est pas réservée aux adhérents des partis politiques. Tout Français, inscrit sur les listes électorales et qui est prêt à signer la charte des valeurs de la droite et du centre, peut voter pour dire qui lui semble être le meilleur candidat.
  • chacun vote dans un bureau de vote (qui rassemble plusieurs bureaux de vote des élections habituelles), proche de son domicile. Les informations détaillées seront communiquées d’ici le vote.

fillon

La vie continue… mais ce ne peut être comme avant

Certains d’entre vous se sont étonnés de ne pas trouver sur ce blog de réactions aux odieuses attaques terroristes de juillet. Ni une priorité donnée aux vacances ni une “habitude” face à l’horreur n’en sont l’explication. Avec ces attentats, nous avons franchi un nouveau seuil dans la monstruosité et la lâcheté : d’une part un meurtre de masse à Nice, en sachant délibérément que de nombreux enfants seraient parmi les victimes, et d’autre part, l’assassinat barbare d’un homme de foi, et donc de paix, en plein office. Face à cela, c’était la sidération et d’abord la pensée pour les victimes et leur famille. J’ai pu constater combien ce sentiment était encore partagé à Nice, un mois après l’attaque, parmi les Français mais aussi parmi les visiteurs étrangers de la Ville.

Notre priorité doit bien être celle du que faire face à cette situation de guerre.

Il s’agit d’abord de mener une traque acharnée contre ceux qui sont prêts à commettre de tels actes terroristes. Nous voyons bien que face à des kamikazes, c’est d’abord l’action en amont qu’il faut mener, avec tous les moyens du renseignement, pour analyser les communications, infiltrer les réseaux, détecter tout comportement suspect quand bien même l’on se trompe… Il faut aussi adapter notre droit, pour être en mesure d’inculper toute personne qui prend contact avec les organisations terroristes, qu’il se rende ou pas en Syrie. Ainsi, par rapport au fichier “S”, cela permettrait de passer d’une logique de surveillance, dont on voit les limites, à une logique d’action. J’ai apprécié l’analyse qui a été celle de François Fillon cet été sur les possibilité que donne notre droit et sur les moyens qu’il propose de mobiliser pour cette guerre contre le terrorisme.

Et puis il y a une dimension des attentats qui m’a marqué. On a souvent parlé de “loups solitaires” activés à distance. La réalité qui apparaît est bien différente, avec souvent des complicités locales, certes diverses, depuis l’activation pour le compte d’un réseau jusqu’au refus de dénoncer un acte prévisible. Ces complicités jouent aussi un grand rôle. C’est la raison pour laquelle il nous faut aussi donner un “coup de pied dans la fourmilière”. Ces complicités, même les plus basiques, doivent être traitées à la hauteur du crime auquel elles participent. Pas question par exemple de traiter celui qui savait ou se doutait mais a préféré se taire, comme s’il s’agissait simplement d’éviter un larcin. La peine doit être lourde et il faut le faire savoir, pour que chacun prenne bien la mesure de ses actes. Cela repose d’ailleurs la question d’une déchéance de nationalité plus facile à actionner. On voit bien que ces complicités naissent dans des milieux de la délinquance ou chez des personnes qui résident en France par hasard ou intérêt mais ne partagent en rien le projet national. Face à cela, la France doit aussi annoncer et mettre à exécution la plus grande fermeté.

Mais taisez-vous donc !

Au cours des 10 jours tragiques que nous venons de vivre, la consternation, le recueillement et la compassion pour les familles et proches des victimes se sont imposés. Depuis vendredi, je suis un peu choqué par les commentaires en boucle que l’on peut entendre sur les événements. Hier matin, j’entendais à la radio une interview d’un « commentateur renommé » qui analysait les événements en termes d’impact de la communication ; franchement, j’ai trouvé l’analyse « distanciée » qu’il développait choquante, et certains mots, indignes. Il y a aussi les polémiques sur l’intervention des forces de sécurité pour neutraliser le terroriste. Que de glose, alors que l’on parle de fonctionnaires qui ont risqué leur vie. Une chose est sûre : si le RAID avait abattu le tueur dès le début du “siège”, dans l’appartement, nous aurions pendant des mois, voire des années, entendu que l’on avait voulu l’éliminer délibérément pour éviter qu’il ne divulgue des « choses » gênantes. J’ai entendu aussi des critiques sur ce que n’aurait pas dit telle ou telle autorité morale pendant ces 10 jours dramatiques ; des critiques bien décalées par rapport à ce que l’on peut constater.

Bon sang mais taisez-vous donc !

Ce qui compte, c’est de se souvenir qu’avec ces drames, un nouveau pas a été franchi dans l’horreur et la barbarie. Il convient de penser d’abord à l’extrême douleur des familles et des proches.

Il convient ensuite de prendre en compte effectivement, avec la dimension « symbolique » de ces actes terroristes, que c’est notre République qui était visée. Et la préoccupation que nous devons avoir, c’est d’analyser, pour être en mesure de le contrer, comment une telle haine terroriste a pu être armée intellectuellement. Car quel que soit le profil du tueur, qu’il ait agi totalement seul ou pas, il a trouvé des inspirations quelque part. Cette préoccupation, nous savons qu’elle sera permanente, car cette menace change de forme constamment. Et c’est bien dans cette course permanente que sont engagées nos forces de sécurité.

Alors plutôt que d’écouter ces commentaires et analyses souvent déplacés, et parfois indignes même si c’est par maladresse, je vous invite à regarder la vidéo du discours du Premier ministre, prononcé vendredi, qui remet ce drame en perspective et rappelle nos fondamentaux (via le lien ci-dessous).

Et nous retiendrons aussi les moments forts d’unité nationale que nous venons de vivre, comme cette image marquante du rassemblement sur la place du Capitole.

Lignes de force

P9040173Grand moment de convivialité, de rencontres et de mobilisation que ce Campus de l’UMP de Marseille qui s’est terminé aujourd’hui. Bravo aux Jeunes Pops et aux Jeunes actifs pour l’organisation de ces journées, bravo notamment aux Jeunes Pops et Jeunes actifs du Rhône, comme toujours très présents dans ces journées nationales.

Voici à chaud, quelques extraits des discours particulièrement forts que nous avons entendus ce matin, très loins de certaines actualités. Le cap des prochains mois est bien tracé !

Sur la situation politique et le bilan

“Face aux viles attaques, le Président de la République n’est pas seul”. François Fillon, Premier ministre.

“A Gauche, ce sont toujours les ultras qui fixent la ligne”. Bernard Accoyer, Président de l’Assemblé nationale.

“François Fillon, un Premier ministre inoxydable !”. Jean-Claude Gaudin, Maire de Marseille

“Nous avons eu quatre années utiles, le pays s’est transformé sans rompre avec sa filiation sociale et sa tradition républicaine”. “Nous ne faisons qu’ouvrir les portes de l’avenir”. François Fillon

“La Gauche mise sur la peur et la déception, nous devons miser sur le sang-froid et la lucidité”. François Fillon

“Que vaut l’indignation sans solutions crédibles ?” François Fillon

“Nous prenons trois engagements : l’union autour du Président de la République, porter haut nos valeurs et défendre notre action face au front conservateur, l’emporter au plan intellectuel, par notre projet.” François Fillon

Sur l’effort de redressement budgétaire

“La dette dans nos pays développés est un problème de civilisation : on ne peut vivre au-dessus de ses moyens”. François Fillon.

“La règle d’or, ce doit être comme une glissière de sécurité sur l’autoroute”. Jean-François Copé

Sur la situation internationale et l’engagement de la France

“Pourquoi ce plaisir de rabaisser notre pays alors qu’il a fait preuve de noblesse ?” François Fillon

Sur le projet pour la France

“Il n’y a pas d’âge d’or à regretter”. Jean-François Copé, Secrétaire général de l’UMP

“Il faut être lucide sur la gravité des enjeux qui sont devant nous. Mais les solutions existent, elles sont à portée de main”. Jean-François Copé.

“Nous devons changer de modèle de croissance, en finir avec l’économie d’endettement”, “Il n’y a pas de choix à faire entre performance économique et solidarité”. Jean-François Copé.

“Donner aux enfants leurs chances de réussir : ce sera la raison d’être de notre projet.” Jean-François Copé.

“L’esprit citoyen doit être la base de la refondation”. François Fillon

A la jeunesse

“La jeunesse n’a pas besoin d’excuses mais d’ambition”. Jean-François Copé.

“Jeunes de 20 ans, c’est à vous de poser les bonnes questions sur les promesses du PS.” François Fillon

“Le bonheur est une conquête, ce n’est pas un privilège de l’âge”. François Fillon

Légèreté

Retour sur une semaine « de rentrée » très budgétaire avec l’intervention de François Fillon. Ce n’est ni l’actualité, ni le tir de barrage du PS qui ont été légers. Par contre, pour ce qui est des arguments de l’opposition, et de leurs propositions, là, c’est la grande légèreté.

Les sondages semblent montrer, et c’est là une bonne nouvelle, qu’une large majorité de Français est consciente que le niveau de dettes de la France n’est pas supportable, à la fois pour les années à venir, et pour les générations futures.

Au PS deux types de position : ceux qui pensent que l’on peut continuer comme cela, avec cette dette énorme, et ceux qui reconnaissent que cela n’est plus possible. Mais dans l’un et l’autre cas, il s’agit de faire croire que cet endettement s’est constitué depuis 2007, et surtout, il faut faire oublier la nécessité du Plan de relance, qu’il a bien fallu financer, quand la France, comme la plus grande partie du monde, s’est trouvée face à la plus grave crise économique et financière depuis 1945. Et pourtant rappelez-vous la fin 2008 : la position des socialistes, c’était alors de dénoncer l’insuffisance du plan de relance. Ils demandaient plus de dépenses publiques, ratio dépenses publiques de relance/PIB à l’appui, avec notamment une relance par la baisse de la TVA. Amnésie, amnésie…

Cette semaine, cela a été le tir de barrage contre la batterie de mesures présentée par le Gouvernement. Il fallait démontrer que ces mesures s’en prenaient exclusivement aux classes moyennes, la cible électorale du PS : ainsi, la classe moyenne s’est trouvée définie comme buveuse de coca cola « classique », adepte au quotidien des parcs d’attraction et revendant constamment ses résidences secondaires. Même la mesure sur les heures supplémentaires, dont les entreprises sont la cible directe, a été présentée comme pénalisant d’abord les salariés. Tiens, j’avais cru comprendre jusqu’à maintenant dans les positions de la gauche que les mesures sur les heures supplémentaires n’étaient qu’un cadeau aux entreprises sans intérêt pour les Français. Bien évidemment, pas de commentaire par contre du côté du PS sur la décision du Gouvernement, par la voix de Laurent Wauquiez, de verser un 10e mois de bourse complet aux étudiants. Ce n’était pourtant pas une décision facile dans le contexte actuel.

Le PS s’est bien gardé de commenter l’ensemble de la vingtaine de mesures censées permettre des économies de « façon équilibrée » ; pas plus qu’il ne trace de perspective sérieuse à moyen terme en matière de maîtrise de la dépense publique. Ce que l’on sait sur les leaders du PS, c’est qui a fait la bise à qui à la Rochelle… On connaît aussi le palmarès de l’hypocrisie de ses leaders sur le retour de DSK. Pour le reste, il faudra attendre.

Ah si, il y a eu quand même la référence de François Hollande à la mythologie de 1981. Merci, on connaît le résultat : la faillite en 18 mois et 30 ans de poison lent pour la société française.

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