Pierre Bérat

Engagé pour une droite ouverte, européenne, qui ne se désintéresse pas des Métropoles. Elu régional et municipal de Lyon jusqu'en 2020/2021.

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Projet Part-Dieu : ce que l’on ne vous dit pas

Lyon-20130630-00119Le public était nombreux pour la réunion organisée dans le cadre de la concertation sur la ZAC Part-Dieu Ouest. Tant mieux ! Il demeure néanmoins que les présentations du projet Part-Dieu restent très orientées. Gérard Collomb et Thierry Philip mettent en avant des concepts vendeurs… mais veillent à ne pas développer certaines réalités moins avenantes !

Depuis son lancement, nous contestons les erreurs prévisibles du projet Part-Dieu. Il faut un nouveau développement urbain mais nous voulons que le « quartier à vivre » ne soit pas qu’un slogan.

Nous soutenons la restructuration de la gare, pour le confort des passants et passagers (220 000 sont attendus en 2030). Mais nous ne partageons pas la vision de Gérard Collomb consistant à en faire le cœur de la Part-Dieu, avec un nouveau centre commercial qui pénalisera les centres de quartier alentours. En effet, l’augmentation conséquente des surfaces commerciales dans la gare, couplée avec la loi Macron qui autorise maintenant dans cette gare internationale le travail en soirée et le dimanche, peuvent déstabiliser le tissu de petits commerces dans les secteurs voisins. Ce serait un recul pour notre qualité de vie.

Le développement du centre d’affaires est nécessaire, pour accueillir de nouvelles entreprises et donc des emplois. Mais il ne faut pas « poser » des tours en fonction des opportunités foncières. Il faut un plan d’ensemble, concerté, qui respecte la vie des habitants et le fonctionnement de la Cité. Le commissaire enquêteur l’a dit avec ses avis négatifs lors de la dernière modification du PLU.

S’il faut conforter le pôle d’échange multimodal, avec transports en commun et itinéraires cyclables et piétonniers confortables, il faut aussi maintenir l’accessibilité en voiture. Nous contestons la réduction à deux voies seulement de l’avenue Pompidou sous les voies ferrées. Ce nouveau verrou sur la voirie va engorger tout le secteur et isoler un peu plus le coeur de Villette.

La couverture du tunnel Brotteaux Servient est par ailleurs une réalisation couteuse qui va détourner la circulation dans des rues résidentielles (Mazenod, André Philip). C’est une illustration de la non prise en compte des 30 000 habitants, comme l’est la décision brutale de démolir des logements. La majorité municipale annonce la création de 2000 logements mais commence par détruire ceux de 300 familles contentes d’habiter à côté de la gare, sans leur donner des assurances quant à leur devenir.

Bien vivre à la Part-Dieu, ce n’est pas seulement en faire un lieu d’achats et de loisirs, concentré au centre commercial ou à la gare. On y vivra bien si tous ses secteurs (Villette, Lafayette, Guichard, Part-Dieu Sud, Bir Hakeim) sont des lieux conviviaux dotés d’équipements et de commerces de proximité.

Part-Dieu 2021 : regardons le concret

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Voici le texte de mon intervention lors du Conseil du Grand Lyon du 23 juin 2014 sur le programme d’infrastructures et d’aménagement d’espaces publics “Part-Dieu 2021” : le temps est venu d’examiner les implications concrètes des projets, sans en rester aux concepts à la mode…

“Nous, élus UMP, nous approuvons ce projet de développement du pôle d’échanges multimodal de la Part‑Dieu. Nous pensons qu’il y a besoin d’un projet d’ensemble qui permette effectivement d’assurer la bonne desserte ferroviaire de cette agglomération et donc notre accessibilité internationale, qui connecte cette gare à notre système de transports en commun et qui s’inscrive dans un projet d’urbanisme global qui va conforter le quartier d’affaires de la Part-Dieu mais qui n’oublie pas pour autant -et nous l’avons suffisamment dit dans la campagne- que la Part-Dieu est aussi un quartier à vivre.

Dans ce programme, vous nous proposez un certain nombre d’aménagements qui sont liés à ce pôle d’échanges multimodal. Sur certains de ces projets, nous sommes d’accord, je ne vais pas m’étendre sur ceux-là. Par contre, un certain nombre nous posent problème et je serai plus concret et un peu moins lyrique que mes collègues, mesdames Panassier et Bouzerda, dans leur présentation.

Se pose d’abord le problème de la réduction de cinq à deux voies de l’avenue Pompidou sous les voies ferrées. Cet aménagement va bien sûr poser un problème d’accessibilité majeur pour la gare parce que c’est un fonctionnement essentiel tout autour de cette gare qui est permis par cette voirie et c’est un problème d’accessibilité en plus pour le quartier Villette-Paul Bert qui se trouve juste derrière, qui est déjà un peu enclavé et que l’on va un peu plus fermer du reste de la ville. J’en parle ici parce que je pense que le Maire d’arrondissement n’a sans doute pas suffisamment défendu les intérêts de ce quartier. La concertation elle-même l’a évoqué : si vous avez lu le rapport de concertation, il est dit par beaucoup d’habitants et d’actifs qu’il ne faut pas réduire plus la voirie dans ce secteur au risque d’asphyxier complètement le quartier. Lors d’une réunion technique en août 2011 au Grand Lyon, il est d’ailleurs indiqué que votre projet va réduire de 15 % la capacité de voirie sur la Part-Dieu, donc c’est tout à fait significatif.

Vous allez me dire, monsieur le Président : “Mais vous avez d’autres solutions à nous proposer pour ces nouveaux accès à la gare de la Part-Dieu ?” Moi, je pense que l’option Bonnel n’a pas été suffisamment étudiée, qu’il y avait sans doute une possibilité de faire sans réduire la voirie Pompidou et j’ai quelques doutes sur les études qui ont justifié ce choix.

Deuxième dossier qui pose problème, c’est le détournement de la circulation de la rue Servient vers la rue Bouchut prolongée. La couverture de Servient va effectivement obliger à ce que la circulation automobile soit déviée en amont par la rue Bouchut. Le mail Bouchut aujourd’hui, que les cyclistes et les piétons connaissent bien, est l’un des rares endroits de la Part-Dieu relativement convivial.

J’ajoute que, sur la section de Vivier-Merle entre la rue Pompidou et la rue Servient, ce sont 600 véhicules par heure qui vont effectivement passer par la rue André Philip et la rue Mazenod ; on va détourner un trafic qui passait sous la Part-Dieu vers des rues résidentielles, ce qui est bien évidemment un problème.

On pourrait dire aussi que la densification du secteur Desaix n’est pas forcément une bonne idée, que l’aménagement de la place de Francfort a donné lieu a de multiples épisodes, on nous a présenté des projets puis ils ont été retirés et on nous en a présenté d’autres.

Je dirai que cela illustre une chose : c’est le caractère indigeste de notre millefeuille administratif au plan démocratique puisque de tels projets, on ne les discute pas dans cette enceinte, bien évidemment, on n’a pas le temps, on ne les discute pas en Conseil municipal de Lyon et on ne les discute même pas en Conseil du troisième arrondissement, ce qui veut dire que l’on impose, en fait, à 20 000 habitants des projets qu’ils n’ont pas vraiment l’occasion de débattre avec leurs élus.

Enfin, dernier point, le parking sous la place Béraudier. Oui il faut accroître les capacités de stationnement à proximité de la gare, c’est bien évident. Je ferai juste une remarque : il ne faudrait pas que ce parking, financé par des fonds publics, vienne servir à des tours dont vous autorisez la construction sans permettre de parking parce que, là, il y a bien évidemment un risque que ce parking public, qui a vocation à desservir la gare, ait un autre usage et je ne pense pas que ce soit aux fonds publics de financer de tels aménagements.

Le Maire du troisième arrondissement, votre Vice-Président, prétend souvent que son opposition UMP est dans la caricature sur Part-Dieu. Réduction de cinq à deux voies sur l’avenue Pompidou, circulation automobile que l’on détourne de dessous la Part-Dieu pour l’emmener vers des rues résidentielles, je pense que cette caricature a une drôle d’allure de réalité et qu’en termes de qualité de vie, il y a effectivement une dégradation. Rendre le sol facile, c’est bien, ne pas dégrader la vie des cœurs de quartier, c’est mieux, monsieur le Président. Je pense qu’il faut cesser de nous bercer de concepts, il faut prendre un peu à bras-le-corps certaines réalités.

Nous sommes donc favorables à la modernisation et au développement de la gare, nous sommes favorables à l’extension des capacités de stationnement à proximité de la gare, nous sommes favorables à la nouvelle place Béraudier, nous sommes favorables à la place de Francfort si elle est concertée. Par contre, nous sommes opposés aux restrictions et aux détournements de circulation que vous allez provoquer et à la dégradation des lieux de vie qui entourent la Part-Dieu. Vous disiez tout à l’heure que le Grand Lyon devait passer à l’acte ; sur ces derniers points, nous vous demandons de ne pas passer à l’acte.

C’est cet avis partagé qui nous amène à nous prononcer pour une abstention sur ce dossier qui n’est pas une abstention de retrait -vous l’avez compris- mais qui résulte de  la difficulté de faire la part entre les bons et les mauvais projets de votre délibération.”

Réenchantement ?

Dans cette campagne municipale, la majorité socialiste sortante met en avant son bilan. C’est vrai pour l’ensemble de la ville, c’est vrai aussi pour le 3e arrondissement. Cela mérite donc de revenir un instant sur ce qui est avancé. D’autant plus que l’exercice des élus sortants ne manque pas d’emphase…

Je commence en disant que bien évidemment, tout n’est pas négatif dans ce bilan. Je me félicite du début de réalisation de la rue Garibaldi nouvelle (nous le demandons depuis 2000) et nous sommes bien sûr favorables à la poursuite du projet, même si nous réexaminerons certains choix en fonction de notre vision pour la Part-Dieu. Je me félicite aussi du “nouveau foyer de Montchat”, l’Espace Elsa Triolet, un équipement là encore attendu depuis quinze ans. Je maintiens néanmoins, à propos de cet équipement, qu’il n’est pas normal qu’un tel investissement ne permette pas de répondre à tous les besoins du quartier en termes d’animation.

Je trouve également très bien le Salon du livre pour ados et jeunes adultes, qui a été lancé pendant ce mandat et qui s’est tenu ce week-end. Je l’ai visité avec intérêt et c’est une manifestation qui aura notre soutien pour l’avenir.

Tout n’est pas négatif mais pour autant, ce bilan de l’équipe PS n’est pas satisfaisant, et c’est bien pour cela que nous proposons une alternative. Il n’est pas satisfaisant et il ne mérite certainement pas les qualificatifs employés par le Maire PS sortant Thierry Philip dans son auto-évaluation : un 3e réenchanté, un 3e métamorphosé, un 3e valorisé.

Un 3e valorisé ? Thierry Philip nous donne quelques exemples de bâtiments publics mis en valeur. Mais à côté de cela, la majorité sortante a fait preuve d’une inaction évidente pour préserver l’urbanisme traditionnel de Montchat, préférant viser une banalisation du quartier (cf. les positions que j’ai développées sur ce blog). Et valoriser le 3e, ce devrait être aussi valoriser les personnes qui font vivre l’arrondissement. Et en la matière, force est de constater que nos clubs sportifs n’ont pas toujours reçu l’appui attendu, que nos institutions culturelles auraient pu être mieux promues et que les associations de commerçants auraient aussi pu être mieux soutenues.

Un 3e métamorphosé ? Le Petit Robert nous dit qu’une métamorphose est un changement de forme, de nature ou de structure, si considérable que la chose qui en est l’objet n’est plus reconnaissable. Une métamorphose peut donc être positive ou négative. Le maire PS sortant cite les grandes opérations urbaines réalisées ou lancées depuis 2008 : l’aménagement des tènements Merck-RVI, le nouveau quartier de la Buire, la Part-Dieu 2020. A mon avis, ces projets sont autant d’exemples d’une mutation de la ville qui pose problème car elle ne prend pas suffisamment en compte les habitants et pêche par défaut d’urbanisme, c’est-à-dire qu’il s’agit d’opérations développées sans chercher à en faire bénéficier les quartiers autour. Part-Dieu 2020 l’illustre clairement : les moteurs du projet sont l’agrandissement de la gare et la construction “aléatoire” de tours. Pour le reste, les quartiers d’habitation qui entourent le cœur de la Part-Dieu sont des variables d’ajustement, qui doivent subir les nuisances en termes de densification et d’engorgement de la circulation. Les constructions nouvelles ne constituent pas une métamorphose positive si elles sont déconnectées de la vie urbaine.

Un 3e réenchanté ? Rien que cela ! Je ne vois pas d’enchantement en termes d’urbanisme quand on construit une gare de triage pour trams à la place de l’extension de l’Esplanade Dauphiné-Sans Souci, ou quand le bâti de certaines portions des rues Baraban ou Paul Bert reste dans le même état de délabrement. Je ne vois pas d’enchantement quand on ferme dans la précipitation la résidence pour personnes âgées Constant, malgré le stress provoqué chez les résidents, pour finalement créer une friche sociale pour plusieurs années. Pas d’enchantement non plus quand on programme des démolitions de résidences à la Part-Dieu sans même que les occupants soient personnellement informés dès le lancement du projet. Comment encore peut-on parler d’enchantement quand la tranquillité publique n’est pas assurée dans tant de lieux de notre arrondissement, que les abords de la gare Part-Dieu sont une cour des miracles, théâtre de délits à répétition, ou qu’une prostitution sordide se déroule autour de la place Gabriel Péri ?

On est cependant content d’apprendre que les élus PS ne s’occupent pas uniquement du marketing de leur bilan, mais qu’ils s’intéressent aussi à notre campagne ! La preuve en photo via ce lien (j’espère que le bleu du bandeau de mon blog n’aura pas trop juré avec le rose du chèche du maire sortant !).

 

Des erreurs à éviter

Le Grand Lyon vient de débattre du bilan intermédiaire de la concertation sur le projet Part-Dieu 2020. Ce bilan confirme ce que j’ai dit et écrit depuis des mois.

Premier constat marquant. Les habitants des secteurs où des démolitions sont programmées (places Béraudier et Milan) ou ont été envisagées (Paul Bert/Cuirassier) expriment leur désarroi.

Je cite des extraits de ce bilan : “Certains habitants ont expliqué avoir découvert par voie de presse, ou sur la maquette et les plans diffusés à l’occasion du MIPIM, que leurs logements étaient voués à la démolition, et expriment leur incompréhension voire leur désarroi et leur colère par rapport à l’absence d’information préalable.(…) Le désarroi est d’autant plus fort que le profil dominant des habitants qui se sont exprimés est celui de propriétaires issus des classes moyennes voire populaires qui se sont souvent endettés pour accéder à la propriété. Ils craignent de ne pouvoir racheter un logement dans les nouvelles résidences…”.

Des témoignages corroborés par le fait rapporté dans un article du Progrès du 6 novembre à propos des travaux de ravalement en cours sur des immeubles de la place Béraudier voués à la démolition. L’article explique que les responsables de la résidence ont appris au moment du lancement de ces travaux, en faisant les déclarations d’usage pour un ravalement, que les immeubles allaient à terme être démolis…

Voilà. C’est cette absence totale de transparence, que je dénonce depuis des mois, et que le Maire du 3e appelle des “rumeurs” !

Au-delà de la méthode détestable, reste aussi la question de fond. Pourquoi démolir des résidences alors que l’on parle de Part-Dieu à vivre et de nécessité de densifier le centre-ville en termes d’habitat ?

Autre préoccupation exprimée par les habitants : les déplacements dans le quartier, avec notamment le problème des liaisons Ouest-Est entre Part-Dieu et Villette/Lacassagne. Alors que Lyon vient de “gagner” deux “tristes places” supplémentaires dans le palmarès des villes françaises les plus embouteillées, pour figurer maintenant à la 3e, la majorité municipale a décidé de supprimer trois voies de l’avenue Pompidou ! Un tel rétrécissement de cet axe majeur va bien sûr engorger encore les circulations autour de la gare, mais cela va aussi fortement pénaliser l’accessibilité du quartier Villette-Paul Bert, et via Lacassagne, vers l’Est de la ville.

J’ai exprimé ces inquiétudes lors d’une récente réunion de concertation en Mairie du 3e. Les services techniques ont répondu qu’effectivement, cette perte de deux voies sur l’avenue Pompidou allait provoquer des bouchons supplémentaires…

C’est quoi cette mobilité ?

Je vous propose de terminer cette série de billets sur l’autre bilan de la Mairie PS du 3e arrondissement en traitant du sujet clé de la mobilité. Là encore, le bilan n’est pas bon ; des choix incohérents et l’idéologie « anti-voiture » d’une partie de la majorité ont conduit à une dégradation de notre capacité à se déplacer.

Ce mandat s’est d’abord traduit par la réduction des capacités de circulation sur deux axes majeurs du 3e : l’avenue Félix-Faure et l’avenue de Saxe. Conséquence : des déplacements beaucoup plus compliqués en heure de pointe en Est-Ouest et Sud-Nord.

Dans le même temps, un plan d’ensemble semble avoir été lancé pour contraindre les déplacements automobiles dans le secteur de la Part-Dieu, alors même que la construction de plusieurs tours est envisagée. La suppression de la trémie de Garibaldi au niveau du cours Lafayette va créer une intersection très chargée entre deux axes majeurs de circulation. La nouvelle tour InCity se construit sans parking, ce qui provoquera une saturation du stationnement en surface et des automobilistes tournant dans le secteur à la recherche d’une place. Pour corser la situation, se prépare l’aberrante fermeture de la rue Servient sous la Part-Dieu, le trafic étant dévié vers un prolongement de la rue Bouchut. Le réaménagement de la gare Part-Dieu va se traduire aussi par la suppression de deux files de circulation de l’avenue Pompidou, sous les voies ferrées, un choix qui va contraindre l’accessibilité du quartier Villette. Lors de la réunion de présentation de ce projet, j’ai posé la question des conséquences pour la fluidité du trafic. Réponse : « il est clair que la suppression de deux voies de circulation va causer des remontées de trafic ! ».

Autre constat : depuis quelques mois, Montchat connaît de coûteux travaux de voirie dont le résultat immédiat est de réduire les capacités de stationnement et de compliquer les conditions de circulation.

Cette dégradation des conditions de mobilité est d’autant plus dommageable que la desserte en transports en commun a peu progressé. Seul le prolongement de T4 jusqu’à Part-Dieu constituera prochainement une réelle amélioration. La ligne C3 reste toujours aussi irrégulière. Les déplacements entre l’Est et l’Ouest de l’arrondissement en C9 et C13 sont toujours une épreuve (desserte insuffisante, bus bondés). L’électrification du C13 va même entraîner une dégradation du service puisque le quartier de la Mairie du 3e ne sera plus desservi. Quant à la navette de Montchat, elle reste bien une promesse non tenue.

Voilà les constats que je fais après cinq ans de mandat de Thierry Philip. Je le fais sans être un adepte du tout voiture en ville. Personnellement, je fais environ 80 % de mes déplacements domicile-travail ou domicile-école à pied, en transport en commun ou en Velo’V. Mais il faut admettre qu’il y a des situations personnelles, de famille ou d’activité professionnelle qui font que l’usage de la voiture est incontournable.

Le Maire du 3e nous dira sans doute que les déplacements « c’est pas lui » mais le SYTRAL de M. Rivalta. On a vu son effacement quand s’est posé le problème de la caricature de concertation sur le dossier « C3 ». Thierry Philip promettait pourtant en 2008 qu’il serait un chef d’orchestre, et que jamais il ne dirait à propos des sujets locaux « ce n’est pas de ma responsabilité »…

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